Une nouvelle proposition. Cette fois-ci, c’est l’espace intime qu’il faut faire tenir dans un plan-séquence de 2 minutes environ. Espace réel ou imaginaire, espace intime partagé, reconstruit, d’autant plus que l’exercice se fait par groupe de 2 ou 3.
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Les projets commencent à se dessiner. C’était le but de cette nouvelle proposition : réaliser un entretien vidéo, via le web, avec une personne qu’on ne pourrait pas rencontrer au coin de sa rue et qui serait liée au projet que chaque groupe souhaite réaliser. Deux matières d’images : une capture d’écran et le contrechamp filmé au téléphone sur celui, celle ou ceux qui mène(nt) l’entretien. On a regardé 10 minutes de rushes par groupe et pu ainsi découvrir les sensations d’une étudiante française partie vivre au Canada, le parcours d’une jeune femme qui propose des shows érotiques sur le net, la personnalité d’une étonnante marcheuse, le point de vue d’un jeune marocain sur l’attentat contre Charlie Hebdo et un échange à trois un peu confus sur les goûts musicaux de chacun.
L’après-midi, nous avons creusé les intentions de chaque groupe. L’objectif maintenant, c’est d’arriver — selon les cas — à les définir, à les préciser, à mieux les nommer et — pour tous — à les décliner en quelques hypothèses de séquences. Avec cette séance, on a vraiment basculé du côté du travail de création.
A la fin de la séance précédente, nous avions formé cinq groupes. Chacun devait réaliser pour cette nouvelle séance du 15 novembre un dernier exercice : un plan séquence de 2 à 3 minutes qui met en scène une exploration construite d’un lieu bien défini — « ma chambre« . Cette chambre pouvait être réelle ou imaginaire, le ma affirmant la contrainte de la subjectivité. En un seul mouvement de caméra, en enregistrant à part une ambiance et des sons seuls qui ont été montés avant le visionnage, nous faire découvrir l’univers intime de quelqu’un. Voici les cinq plans-séquences :
> Arthur et Hector
> Noëllie, Bastien et Félix
> Paul et Théo
> Hugo, Nicolas et Ulysse
> Marion, Mathilde et Pauline
On continue de déplier nos pratiques et le paysage immédiat. Pour ce samedi 4 octobre, chacun devait réaliser et nous apporter un selfie vidéo qui dépasse et joue avec les codes du genre. Juste eux et le téléphone pendant une minute environ, sans montage, en s’interrogeant sur l’autoportrait, en déjouant le face à face obligé avec l’appareil, en imaginant un hors-champ, en réintroduisant de la distance, etc.
Ça a donné 13 propositions inventives et très différentes que nous avons découvertes les unes à la suite des autres et sans commentaire, comme ceci :
Si vous voulez revoir l’un de ces selfies, vous pouvez les retrouver sur Vimeo.